Comment l'agriculture peut renaître de ses cendres

Pendant que notre bas de laine fond comme neige au soleil, Bitcoin se présente comme l’alternative pour résoudre les grands problèmes de notre société : la gestion des déchets, l’industrialisation de la Food, la mass market consommation, l’agriculture intensive, l’appauvrissement des sols…

Les changements dans l’agriculture, initiés dans les années 70, ont conduit à une surproduction au détriment de la qualité et à une surexploitation des sols qui a indéniablement provoqué leur appauvrissement. Cette intensification a également appauvri la valeur nutritive de nos aliments, ce qui favorise le développement des maladies que Damien qualifie “de civilisation”, comme les cancers, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et l’obésité.

Aujourd’hui, les agriculteurs sont coincés dans un système dominé par quelques gros acteurs et dépendent des subventions de l’État. Bitcoin pourrait renverser la vapeur… En effet, en se faisant payer directement en Bitcoin, les agriculteurs pourraient délaisser la production en masse pour privilégier la qualité et la durabilité. Les faibles frais de transaction de Bitcoin pourraient réduire les coûts globaux et la rapidité des transactions pourrait améliorer la gestion de leur trésorerie, ce qui aurait pour conséquence directe la diminution de leur dépendance aux banques. De plus, Bitcoin peut protéger leurs finances contre l’inflation, les agriculteurs pourraient ainsi gagner en autonomie financière et se libérer des contraintes des systèmes centralisés.

Cela pourrait marquer la fin de cette course à la production et, par conséquent, de l’agriculture intensive. Plus important encore, la technologie blockchain, sous-jacente à Bitcoin, promet l’amélioration de la traçabilité des aliments. Les consommateurs auraient accès à des données fiables sur l’origine et la qualité des produits, ce qui les aiderait à faire des choix plus sains et éthiques. Cette transparence pousserait les producteurs à répondre à leurs demandes en mettant en place des pratiques plus durables.

Même si cela n’est pas favorable aux industries pharmaceutiques qui profitent majoritairement de ces maladies, les consommateurs auraient la liberté de choisir ce qui leur convient. Hippocrate a dit : “Que ta nourriture soit ton médicament” et “nous sommes ce que nous mangeons”. Il semblerait que Bitcoin puisse être la clé  pour inverser la tendance vers un avenir où nous mangerons mieux et vivrons mieux.

Bitcoin pousse les gouvernements à réfléchir à de nouvelles façons de gérer l’économie, la liberté et la sécurité. Il représente un avenir plein de défis et d’opportunités, où les concepts de liberté financière et de souveraineté individuelle prennent un nouveau sens. L’Union Européenne, avec MiCA, est en train de mener la danse des régulations des cryptos. Le degré d’exigence des gouvernements sur cette nouvelle loi pourrait mieux définir la place de Bitcoin dans l’économie européenne, voire mondiale.

La suite sur le podcast de Techno Impact :